Aperçu de Clash of Clans en 2025, un classique sur mobiles

Développé par Supercell, le jeu de stratégie Clash of Clans propose de construire un village, former des troupes, rejoindre un clan et en combattre d'autres. Si cette formule simpliste peut définir bon nombre de jeux, Clash of Clans a pour lui d'avoir été l'un des premiers à la rôder et la démocratiser sur mobiles, mais surtout l'entretenir au fil des années. Ayant fini par me (re)perdre dessus cette année, j'en profite pour rédiger un petit états des lieux.

Le développement de son village repose sur l'exploitation et l'utilisation de trois ressources -- or, élixir et élixir noir -- que l'on récolte lentement chez soi ou rapidement chez d'autres joueurs. Il faudra pour cela franchir leurs défenses, chaque attaque réduisant le bouclier protecteur de son propre village. Rien n'est véritablement détruit en cas d'attaque, mais une partie de ses ressources stockées seront emportées par le visiteur. Un classement par points -- au fil des attaques et défenses -- établit son niveau d'engagement en jeu et les affrontements possibles. Il est recommandé de rejoindre un clan pour PvP et débloquer d'autres ressources, pour monter encore plus en puissance avec les héros de son armée.

Il est intéressant de voir comment un jeu basé sur une progression verticale peut entretenir son intérêt pour sa communauté, sans créer un gouffre infranchissable pour un nouveau joueur. De manière assez classique, la progression est accélérée avec une réduction des coûts de construction. Il faut compter plus de deux ans pour atteindre -- en free-to-play -- le plafond actuel, l'hôtel de ville de niveau 17, sachant que le studio entend ajouter un niveau par an. Si les débuts sont donc très rapides, avec toujours des choses à faire, on arrive néanmoins au bout de quelques semaines au fameux moment de bascule, quand il faut patienter plusieurs jours pour améliorer un bâtiment.

Comme tout bon jeu mobile, c'est quand on propose au joueur de payer pour accélérer la manoeuvre. On peut alors céder, prendre son temps ou oublier de relancer le jeu. Si les incitations à dépenser des gemmes -- la monnaie en lien avec la boutique -- sont nombreuses, on va moins contre le mur empêchant de jouer comme sur d'autres productions en free-to-play. Le compromis peut être l'équivalent de l'abonnement si l'on souhaite se poser sur Clash of Clans, réduisant le coût et le temps de construction. Cela débloque également des récompenses durant la saison de jeu, tout en demandant de payer en plus pour récolter les récompenses supplémentaires des événements -- qui se déroulent en parallèle -- histoire d'abuser un peu du modèle économique.

Pour occuper les vétérans, des avantages et défenses temporaires viennent engloutir une partie du farm, amenés à disparaitre au prochain plafond débloqué. C'est un compromis faisant grincer quelques dents, laissant aux plus anciens les possibilités d'enchainer les événements ou de viser les classements pour s'occuper au quotidien. Il faut avant cela arriver au bout des améliorations de son village principal, de deux villages secondaires et d'avoir ses troupes aux sommets de leurs capacités. Avec un hôtel de ville de niveau 11 au bout de quelques mois, j'ai encore de la marge.

Je persiste en 2025 sur Clash of Clans car je voulais un jeu sur mobile, jouable sans trop de frustration en free-to-play, des sessions de jeu courtes, mais aussi avec des années d'affinage améliorant sa recette. Les mises à jour sont régulières, ponctuées par les saisons et les événements. Le village n'a pas pris des proportions exubérantes, tout en restant cohérent au fil du contenu ajouté. La recette originale est donc toujours d'actualité, toujours plus verticale sans parvenir à changer de direction mais néanmoins accessible. Certes la boutique est à prendre avec des pincettes, mais sans nécessité d'y plonger la main. Clash of Clans est finalement mon petit jardin hostile, au fond de ma poche, sans autre ambition.